Interview de Cécile Mermet Meyer, cadre au sein du secteur logistique à la Pharmacie du RHNe
Quel est votre travail au sein de RHNe?
Je travaille dans le service de Pharmacie en tant que cadre opérationnelle, responsable du secteur logistique. En une phrase, notre mission est d’assurer la gestion du stock et son approvisionnement constant pour avoir la capacité de soigner tous nos patient.e.s. Il est important de préciser que nous travaillons sur une base légale définie par Swissmedic, l’autorité de surveillance de tous les produits thérapeutiques. Le département logistique gère donc l’achat de plusieurs centaines de médicaments et nous devons veiller à ne jamais être en rupture de stock ou, lorsque cela se produit, à trouver dans les plus brefs délais une alternative qui remplissent les exigences de Swissmedic.
Que faites-vous dans ce cas?
Nous commençons un travail d’enquête auprès du fournisseur principal et si le problème d’approvisionnement se confirme, nous prenons immédiatement contact avec d’autres grossistes. En parallèle, un travail de recherche d’alternatives thérapeutiques est lancé. Si trouver un autre médicament peut sembler simple sur le papier, cela pose de nombreuses questions qui doivent être traitées avec une grande attention, car il n’y a pas deux ruptures d’approvisionnement identiques et chaque situation nécessite des actions différentes.
Collaborez-vous avec les autres hôpitaux?
Les pharmaciens d’hôpitaux se connaissent très bien et il y a beaucoup d’échanges entre eux. C’est également le cas entre assistantes en pharmacie même si le réseau est moins dense. C’est d’ailleurs un des aspects intéressants de ce métier : partager son expérience et son savoir. Nous collaborons actuellement avec d’autres hôpitaux de Suisse romande pour mettre en place des modules de formation pour les assistantes en pharmacie et construire les profils de demain. C’est une expérience très enrichissante.
Qu’aimez-vous le plus dans votre métier?
De manière générale, je me sens habitée par la fonction d’aide et le service public. J’ai besoin de sentir que je participe à une mission forte. Chaque jour, je me sens utile et nécessaire pour que les soignant.e.s puissent effectuer leur travail au chevet du patient et j’aime aussi évoluer en équipe. Ici, je me sens à ma place et c’est une chance!