Quelles sont les conclusions de l’étude?

Les surcoûts de la santé ne sont pas dus à la CCT

«Les pratiques et conditions de la CCT-21 n’expliquent pas à elles seules les surcoûts du système socio-sanitaire neuchâtelois. Cette influence est globalement marginale sur les coûts et le niveau des emplois, en tous les cas pour les hôpitaux. Les raisons du niveau élevé des dépenses de la santé à Neuchâtel sont multifactorielles, découlant principalement de facteurs historiques et politiques internes, ainsi que de facteurs géo-topographiques et démographiques plutôt défavorables.» (p.52)

Les conditions de la CCT sont correctes, dans la moyenne

«[…] 18 fonctions génèrent des surcoûts comparatifs (allant de +0.5% à +14.9%), alors que 16 fonctions génèrent des coûts inférieurs (allant de -0.7% à -21%). A noter que les fonctions au cœur des soins sont systématiquement en situation de surcoût (infirmiers, personnel soignant, aide familiale, au foyer et soins à domicile. Si l’on considère uniquement les salaires minima et maxima, alors il y a respectivement 11 fonctions sur 34 générant des surcoûts (pour les minima), et 3 fonctions sur 34 pour les maxima; on est donc bien loin d’une situation de surévaluation systématique des salaires.» (p.54)